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Au Québec, 10 % du territoire est recouvert d’eau douce. Avec ses 4 500 rivières et son demi-million de lacs, le Québec représente 3 % des réserves en eau douce renouvelable de la planète. La région du Lac-Saint-Jean n’y fait pas exception. Elle est en effet parcourue de nombreuses rivières dont la rivière aux Saumons qui fait partie intégrante du décor du Zoo sauvage de St-Félicien.

Les visiteurs la franchissent à plusieurs reprises en parcourant la partie pédestre. Dans le Parc des sentiers de la nature, le pont de bois « le Grand Tracel » permet d’avoir un magnifique point de vue sur les cascades de cette rivière longue de 44 km.

Cette rivière fait partie d’un écosystème riche pour la faune locale. On y retrouve de nombreuses espèces de poissons comme l’omble de fontaine, le doré jaune et le grand brochet, des amphibiens comme la salamandre rayée, des insectes aquatiques, des oiseaux qui s’y nourrissent comme le garrot à œil d’or et des mammifères comme le castor, le rat musqué et la loutre de rivière.

Mais pourquoi se nomme-t-elle la rivière aux Saumons?  C’est en raison de la présence de la ouananiche (Salmo salar), la variété dulçaquicole (qui vit seulement en eau douce) du saumon atlantique anadrome,  qui lui remonte sa rivière natale au printemps pour aller frayer après être allé se nourrir en mer pendant quelques années. Contrairement au saumon atlantique, la ouananiche vit uniquement en eau douce. Mis à part la rivière aux Saumons, il y a trois grandes rivières où frayent les ouananiches dans la région soit  la rivière Ashuapmushan, la Mistassini et la rivière Métabetchouane.

Ce poisson emblématique de la région vit dans le Lac-Saint-Jean une grande partie de l’année. En été, les individus matures remontent le courant des rivières où ils sont nés pour y frayer en octobre ou novembre. Les œufs éclosent en mai et les jeunes vivront dans la rivière de 2 à 7 ans. Au printemps, les jeunes saumons dévaleront le courant et entreprendront leur migration vers le la. Après 1 à 3 ans en lac, l’instinct les poussera à retourner vers leur rivière d’origine pour la reproduction.

Les tacons (jeunes saumons) se nourrissent principalement de larves d’insectes aquatiques jouant ainsi un rôle important dans le contrôle des populations. Pour leur part, les adultes réduisent leur alimentation lors de la période de fraie, et ce, jusqu’à leur retour dans le lac.

Lors de leur retour dans le Lac-Saint-Jean, la ouananiche adulte se nourrit de poissons, principalement de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) présent dans le lac St-Jean. Au fil des années, les scientifiques ont récolté beaucoup de données et ont pu établir qu’il y avait un cycle prédateur/proie au même titre que le lynx du Canada et le lièvre d’Amérique. Il s’agit d’un principe simple; si les proies sont abondantes, les populations de prédateurs augmentent et à l’inverse lorsque le nombre de proies chute, les prédateurs manquent de nourriture et leurs populations diminuent. En mettant en lumière ce lien entre les deux espèces, il est maintenant plus facile de poser des gestes comme l’aménagement de frayères artificielles pour les éperlans, de modifier les quotas de pêches permettant la conservation de populations saines.

La qualité des cours d’eau est très importante pour la ouananiche. Celle-ci choisit des eaux oxygénées et fraîches pour pondre. Le fond de la rivière doit être composé de gravier où la femelle peut creuser un nid et y pondre.

Les riverains peuvent poser des gestes afin d’aider la faune aquatique comme planter des végétaux dans la bande riveraine. Historiquement, les gens dégageaient la vue en enlevant la végétation au bord des cours d’eau. Au fil des ans, les berges se sont érodées et des parcelles de terrain ont été emportées lors des crues saisonnières.   En plantant des arbres et des buissons, les racines stabilisent les berges en retenant le sol et créer de l’ombre en bordure de rivière. Les plantes herbacées servent d’abri pour les amphibiens qui se nourriront d’insectes aquatiques, dont les larves de mouches noires.

Lors de la dernière phase des travaux du Zoo sauvage de St-Félicien, une attention particulière a été apportée pour remettre en état des bandes riveraines qui avaient été modifiées au courant de l’histoire du site. Au cours des prochaines années, la végétation poussera et offrira un décor naturel et bénéfique pour la faune aquatique.

Lors de votre prochaine visite au Zoo sauvage, prenez une minute pour admirer la rivière aux Saumons et ses berges.

Coordonnateur ventes et marketing

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