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Il existe parfois plusieurs appellations pour désigner une seule et même espèce à cause de la culture d’une communauté ou de l’histoire d’un territoire. Par exemple, la marmotte commune est souvent appelée un siffleux, le raton laveur parfois encore aujourd’hui est identifié comme un chat sauvage et le cerisier devient un merisier. Lorsque ces appellations sont utilisées, on parle du nom vernaculaire ou nom commun. La barrière de la langue augmente encore la difficulté de s’y retrouver lorsqu’il s’agit d’identifier une espèce.
Afin de bien se comprendre, les scientifiques ont établi un système de nomenclature pour les êtres vivants. Chaque espèce, qu’il s’agisse d’une plante, d’un animal ou d’une bactérie a un nom binominal, qu’on appelle le nom scientifique ou le nom latin. Composé de deux mots, un peu comme notre traditionnel « Nom Prénom», le nom binominal sera toujours écrit « Genre espèce » et est uniforme dans toutes les langues. Ainsi, les scientifiques de partout sur la planète sont toujours certains de bien se comprendre lorsqu’ils parlent d’une espèce animale en particulier. Par exemple, le nom scientifique de la marmotte commune est Marmota monax. Marmota étant le genre et monax l’espèce. La marmotte des alpes quant à elle se nomme Marmota marmota. Elle est donc du même genre que la marmotte commune, mais marmota l’identifie de façon unique.
Il arrive qu’un troisième nom soit utilisé chez une espèce. Par exemple, Ursus arctos horribilis est une sous-espèce d’ours brun, dans ce cas-ci, l’ours grizzli.
